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        Sauver la ? petite Afrique ?

        2018-11-21 02:42:52parMbomSixtus
        中國與非洲(法文版) 2018年11期

        par Mbom Sixtus

        La diversité de l’héritage du Cameroun est un microcosme du continent tout entier et nécessite une protection

        Les danses traditionnelles camerounaises sont une partie importante de l’héritage culturel immatériel du pays.

        L ’histoire raconte qu’une sculpture a été volée il y a 52 ans dans l’un des royaumes traditionnels les plus respectés du Cameroun. Celle-ci avait été emportée aux états-Unis, mais elle serait revenue sept années plus tard au Cameroun grace à ses pouvoirs mystiques. Cette sculpture sur bois de près de 1,59 m, connu sous le nom ? Afo-akom ?qui signifie ? chose Kom ? mais aussi sous le nom ? Mbang ? dans la langue Kom locale, serait le dieu du peuple Kom, qui vit dans la région nord-ouest du Cameroun.Le Kom est l’un des 17 royaumes du pays.

        Cette sculpture représente un homme nu et couronné, tenant un sceptre dans sa main. Il se tient derrière un tabouret soutenu par trois têtes de buffie. Le prince Yibain Valery du royaume de Kom explique àCHINAFRIQUEqu’avant le vol de cette pièce, celle-ci n’était sortie que pour les occasions sacrées. Aujourd’hui, elle est sortie lors d’autres fêtes importantes pour que le public puisse la voir.

        ? On raconte que l’Afo-akom est revenue au Cameroun, car ses pouvoirs mystiques ont troublé ses acheteurs, lorsqu’elle était aux états-Unis ?, explique Yibain Valery.

        La statue est considérée comme une manifestation spirituelle, politique et religieuse du peuple. Les gouvernements des états-Unis et du Cameroun, ainsi que la population Kom vivant aux états-Unis,ont travaillé ensemble pour la ramener au Cameroun. Le peuple Kom constitue l’un des quelque 200 groupes ethniques du Cameroun, dont chacun comporte sa propre culture, ses propres croyances et ses propres expressions.

        Protéger l’héritage culturel

        Christophe Mbida Mindzie, le directeur du Département de l’héritage culturel au ministère des Arts et de la Culture, explique que la protection des différents héritages culturels tangibles et intangibles, dont sont dotés ces divers groupes ethniques, en est encore à ses prémices. Le Cameroun est connu pour être ? l’Afrique en miniature ?ou la ? petite Afrique ?, car il est doté des paysages géographiques, des variétés de faune et de flore, ainsi que des traditions et des coutumes, les plus divers du continent.

        ? Nous avons réalisé que si nous ne parvenions pas à protéger notre héritage, il ne resterait rien d’ici la fin de ce siècle ?, indique M. Mindzie àCHINAFRIQUE, ajoutant que des mesures étaient prises en ce sens.Déterrer le statut de ? petite Afrique ? du pays serait impossible, il est donc important de l’empêcher de sombrer, poursuit-il.

        Selon lui, tout comme le peuple Kom, la majorité des villageois protègent leur héritage avec une aide de la part de l’état avoisinant les 195 000 dollars annuels pour la réhabilitation, la maintenance et la préservation de cet héritage. En avril 2013, le gouvernement a promulgué des lois pour protéger cet héritage culturel et l’empêcher de dispara?tre. La même année, un nouveau programme a été introduit dans le budget annuel du Cameroun pour la conservation de l’héritage culturel. S’adressant au parlement en 2016, le Premier ministre du Cameroun,Philémon Yang, a souligné la nécessité de faire l’inventaire de l’héritage national tangible et intangible, après avoir révélé qu’une partie de cet héritage était déjà perdu du fait du manque d’information ou de la noninclusion dans les politiques de protection et de gestion de l’héritage local et national.

        à la suite de cet appel du Premier ministre, l’établissement d’un inventaire a été lancé en accord avec la Convention de l’UNESCO de 1972 sur l’héritage culturel et naturel, mais aussi la Convention pour la préservation de l’héritage culturel intangible.La publication de la première liste contient l’héritage culturel intangible pour trois des dix régions du pays.

        Le 16 octobre 2012, le Cameroun a ratifié la Convention de l’UNESCO pour la préservation de l’héritage culturel intangible rédigée en 2003. Le pays est un membre du Comité. Son mandat au sein du Comité de l’UNESCO court de 2018 à 2022. Au cours de cette période, la production d’autres listes complémentaires pour les sept régions restantes sera mise en ?uvre.

        Selon M. Mindzie, c’est sur la base de ces listes, que son département fera la demande de nomination du Cameroun dans la liste de l’Héritage culturel mondial et son inclusion dans la liste représentative de l’héritage culturel intangible de l’humanité de l’UNESCO.

        Se concentrer sur l’héritage intangible

        En plus de ces listes d’héritages culturels tangibles et intangibles, le ministère des Arts et de la Culture a également produit un registre de 368 festivals culturels au Cameroun. Ceux-ci se caractérisent par des musiques et des danses traditionnelles, qui font partie intégrante de la culture camerounaise, les deux formes les plus populaires étant lemakossaet lebikutsi.

        Même si ces festivals attirent chaque année des centaines de touristes dans le pays,Christophe Mbida Mindzie indique que la partie spirituelle de ces festivals reste sacrée pour les communautés qui les organisent : ? Les manifestations publiques sont destinées à attirer et divertir les visiteurs,ainsi qu’à créer des emplois, mais certaines choses dans les cercles plus restreints restent un mystère pour les étrangers ?,explique-t-il. Les statistiques du ministère du Tourisme et du Divertissement montrent que le tourisme a généré 961 millions de dollars en 2017, représentant 3,2 % du PIB du pays. Le secteur emploie également 604 500 personnes.

        Selon M. Mindzie, le gouvernement ne fournit pas seulement des fonds pour faciliter la tenue de ces festivals, mais également pour soutenir des musées locaux et des centres culturels, et encourager les citoyens à préserver leur identité et les valeurs de leurs traditions. Cette année,le gouvernement a financé la construction d’infrastructures dans les villes de Kom et Buea pour la promotion de la culture.

        En ce qui concerne le langage, le Cameroun compte plus de 200 langues locales, en plus du fran?ais et de l’anglais.Pourtant, une étude effectuée en 2017 par l’église catholique dans la plus grande ville du Cameroun, Douala, révèle que 60 % des jeunes Camerounais ne savaient pas parler ces langues locales. Par extrapolation, ces 60 % ne seront pas non plus capables d’enseigner ces langues à leurs descendants, ce qui entra?nera une disparition progressive des dialectes.

        En réaction à cette étude, le gouvernement a commencé à former les enseignants pour enseigner les langues locales dans les collèges et les écoles primaires. Cette année, le sujet de la culture et de la tradition a été introduit dans le curriculum des écoles primaires dans tout le pays. Selon Chimse Linda Chungha, une enseignante d’école primaire à Yaoundé, chaque enfant doit apprendre la langue maternelle de ses parents : ? Les parents jouent un r?le vital sur ce sujet, car ils sont censés enseigner à leurs enfants à la maison ?, explique-t-elle.

        Dans le même temps, la Société internationale de linguistique (SIL), une ONG internationale qui récolte des données et développe les langues des minorités, a organisé cette année au mois de janvier une conférence nationale dans la capitale camerounaise Yaoundé, afin de discuter des défis de la promotion des langues locales.Au cours de cette conférence, la SIL a révélé qu’elle avait, en association avec le gouvernement camerounais, créé des alphabets,des outils pédagogiques et des dictionnaires pour près de 180 langues sur les 268 qui existent dans le pays. Elle a également traduit le Nouveau testament dans 36 langues locales. L’une des difficultés dans l’introduction des langues locales dans les écoles au Cameroun est qu’elles sont trop nombreuses, explique M. Mindzie. Cependant,le gouvernement continue de sensibiliser les parents, qui considèrent l’introduction d’une poignée de langues sélectionnées comme une forme de colonisation. Il faut aussi noter que certaines communautés,comme les Kom et les Ewondo, ainsi que certaines localités dans la partie occidentale du pays, où une école spécialisée pour la langue fe’efe’e (ou nufi) a été créée, font la promotion par elles-mêmes de l’enseignement des langues locales. L’enseignement de la langue maternelle dans le Kom remonte au début des années 1980. CA

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