éNERGIES VERTES

Changer ses habitudes

Le changement climatique fait à nouveau la Une des médias après la 22eConférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui s’est tenue à Marrakech, au Maroc, au mois de novembre. Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre marocain des Affaires étrangères, et président de la COP22, Salaheddine Mezouar, a félicité la Chine pour son engagement ? fort ? et ? concret ? dans la lutte contre le changement climatique, évoquant égaiement ia ratification rapide de i’Accord de Paris sur ie ciimat par ia Chine, et son

soutien constant aux pays en développement dans leur lutte contre le changement climatique. Selon le ministre, il est du devoir de tous les participants de mettre en place des initiatives et actions concrètes pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences du changement climatique, particulièrement en Afrique.

Mezouar faisait ainsi référence aux pays d’Afrique sub-saharienne. En effet, selon l’Agence internationale de l’énergie, 635 millions de personnes n’ont pas accès à i’éiectricité dans cette zone. Ces chiffres, ainsi que ies défis écoiogiques auxqueis doit faire face le continent, ont entrainé une profonde introspection quant à la protection des ressources naturelles, rappelant l’importance des énergies renouvelables pour le développement durable de l’Afrique. Le changement climatique et les énergies renouvelables sont intrinsèquement liés, ce qui est une évidence pour la Chine. La coopération d’organisations comme la Société chinoise des énergies renouvelables, et de compagnies comme la Poly Solar Technologies, produisant de l’éclairage hors réseau de qualité et des produits énergétiques, représente un espoir pour ceux qui promeuvent l’industrialisation verte du continent africain. CA